Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

14 septembre, 2005

Qu'est-ce que le gaspillage gouvernemental?

Qu’est-ce que le gaspillage gouvernemental?

Avant tout, il est important de spécifier que tous les gouvernements, à tous les niveaux (municipal, provincial et fédéral) et quelque soit leur allégeance politique, gaspillent une partie non négligeable de l’argent des contribuables. Donc, le magazine nagg™ se veut indépendant des allégeances politiques et dénoncera le gaspillage quelque soit le parti au pouvoir. Il est aussi important de noter que le magazine n’a pas pour objectif de supporter l’économie de marché ou de dénigrer l’économie étatique. Par contre, le magazine est clairement anti-monopole, que ce soit un monopole privé ou un monopole d’état. Par définition le monopole en arrive irrémédiablement à utiliser inefficacement les fonds mis à sa disposition. L’objectif premier d’un monopole est d’assurer sa pérennité et non de fournir le meilleur service possible au moindre coût.

Le gaspillage est omniprésent et visible partout autour de nous. Toutefois, compte tenu des moyens limités du magazine nagg™, nous devons nous astreindre au cas de gaspillage les plus évidents et les plus importants en terme d’argent perdus par les contribuables.

Le magazine nagg™ propose de dénoncer deux catégories de gaspillage, le gaspillage pur et simple (gaspillage) et le gaspillage découlant de la gestion inefficace des services publics (inefficacité).

Le gaspillage pur englobe tous les cas où l’argent des taxes et des impôts est utilisé à des fins autres que celles de donner des services de qualité à la population. Des exemples récents de cette catégorie de gaspillage sont : le scandale des commandites, le projet de Papiers Gaspésia, le Métro de Laval, les cadres de la ville de Montréal mis sur des tablettes avec plein salaire, les directrices de CPE payées $100,000 par année, etc. Les principales sources utilisées pour identifier ces cas de gaspillage sont les medias et les rapports des vérificateurs.

Souvent les montants impliqués dans ces cas de gaspillage semblent relativement petits (le scandale des commandites, Papiers Gaspésia et le Métro de Laval sont des cas exceptionnels) et une fois le spectacle médiatique terminé, on oublie. Il est pourtant essentiel, malgré le fait que les sommes impliquées soient parfois modestes, de dénoncer ces cas de gaspillage. Cela permet de démontrer jusqu’à quel point certains politiciens et fonctionnaires se foutent éperdument des contribuables. Ils utilisent les fonds publics à des fins partisanes, quand ce n’est pas à des fins personnels. La seule règle de conduite semble être « c’est correct à condition de ne pas me faire prendre ».

Les cas de gaspillage dus aux inefficacités de toutes sortes dans la gestion des services publics, sont multiples et représentent des pertes pouvant atteindre plusieurs dizaines de millions annuellement, quand ce n’est pas des centaines de millions. Nous retrouvons dans cette catégorie les cas où les coûts inhérents au fonctionnement de la machine gouvernemental absorbent une portion de plus en plus importante de nos taxes et impôts. Ainsi, il reste de moins en moins d’argent disponible pour donner les services à la population. Alors, la quantité et la qualité des services, au mieux, stagnent et au pire diminuent. Essentiellement, tous les services fournis par les gouvernements sont gérés plus ou moins efficacement. Ces inefficacités découlent du fait que les services sont fournis par un monopole qui de plus subit l’ingérence des politiciens. On nomme « des petits amis » à des postes clés, on tasse des gestionnaires compétents parce que trop dérangeants, on investit pour rencontrer des objectifs politiques, etc.. La santé, l’éducation et les CPE sont des cas patents de cette catégorie de gaspillage. Les principales sources d’information pour identifier ces cas de gaspillage sont les médias, les rapports des vérificateurs, les budgets et les nombreuses études, payées à même nos impôts, pour trouver des solutions à ces problèmes de gaspillage.

Le magazine nagg™ est publié tous les mercredis. Voici le titre des articles à venir :

  • Pouvons-nous quantifier le gaspillage gouvernemental?
  • Quels sont les taux réels d’impôt et de taxes payés par les contribuables québécois?
  • Le fiasco du projet « Papiers Gaspésia ».
  • Les coûts pharaoniques du prolongement du métro à Laval.
  • Peut-on réduire les coûts de la fonction publique?
  • Quelle devrait être la taille du gouvernement si nous voulons éviter le gaspillage?
  • Pourquoi ne pas imiter l’Irlande?
  • La sous-performance de l’économie du Québec.
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