Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

26 novembre, 2007

Grève dans les monopoles publics

Le droit de grève dans un monopole public est absurde dans une société qui se prétend civilisée. Les Québécois acceptent de moins en moins que les droits d’une infime minorité briment ceux de la très grande majorité.

En fait, 74% des lecteurs de Cyberpresse ont répondu oui à la suggestion d’éliminer le droit de grève aux employés de la STM.

Québec devrait-il supprimer le droit de grève dans certains secteurs comme le transport en commun?

Cyberpresse, le 26 novembre à 17h00

Le gouvernement osera-t-il enfin s’élever au-dessus des intérêts des syndicats pour défendre les intérêts des employés, des usagers et des contribuables? Malheureusement, cela est peu probable. Le PLQ n’osera pas se mettre à dos les syndicats à la veille d’une élection. J’ai bien peur que ce ne soit qu’un ballon lancé en l’air.


Patrick Lagacé, Cyberpresse, le Lundi 26 Novembre 2007


La grève dans les transports en commun…

Québec jongle avec l’idée de supprimer le droit de grève dans le transport en commun. Avec les grèves à répétition à la STM, il était inévitable que quelqu’un, quelque part, étudie sérieusement cette avenue.


Je sais que je ne vais pas me faire d’amis chez les syndiqués mais c’est une excellente nouvelle. Désolé, le transport en commun est aussi vital que les flics et les pompiers, qui n’ont pas le droit de grève. Des milliers de personnes dépendent des bus, du métro pour fonctionner. Quand les mécaniciens, employés de soutien ou chauffeurs de la STM débraient, l’expression « prendre le public en otage » prend tout son sens. C’est facile de faire la grève quand tu sais que ton employeur ne va jamais fermer les portes. Ça doit en partie expliquer pourquoi il y en a tant à la STM.


Tu ne peux pas dire aux gens, d’un côté, qu’ils devraient larguer leurs autos pour prendre le métro et le bus. Puis, de l’autre côté, composer avec une société de transport qui débraie régulièrement.


Sur une note plus politique : jamais cette idée d’interdire le droit de grève aux syndiqués du transport en commun n’aurait levé sans l’ADQ. Le parti de Dumont, à bien des égards, force le gouvernement à – oserai-je le dire ? – mettre ses culottes, parfois. Je ne suis pas d’accord avec toutes les idées de l’ADQ. Mais j’aime bien voir son influence forcer le PLQ à donner un coup de pied dans le statu quo. C’est le cas, ici.

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