Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

23 décembre, 2008

La priorité, contrôler les dépenses

Sous prétexte d’amenuiser les conséquences d’une récession, tous les niveaux de gouvernement nous annoncent un retour aux déficits budgétaires. Après les avoir dénoncés pendant des années, les économistes-chroniqueurs louangent maintenant leurs bienfaits. Personne ne semble se rappeler que les politiciens sont d’une efficacité redoutable pour augmenter les dépenses et d’une inefficacité tout aussi redoutable pour les réduire.

Les récessions sont un phénomène normal et inévitable. Elles sonnent la fin de la récréation. Elles se chargent de faire ce qu’aucun politicien n’a le courage de faire. Elles rappellent aux individus, aux entreprises et aux gouvernements que les excès ont atteint des niveaux inacceptables. En éliminant les entreprises les plus faibles, elles libèrent des ressources qui seront utilisées plus efficacement par celles qui auront survécu.

Au mieux, l’intervention des gouvernements retarde de quelques mois ou quelques années l’inévitable. Malheureusement, le prix à payer est énorme. Les ressources allouées aux canards boiteux, ne sont plus disponibles aux entreprises en bonne santé. Cela a pour effet d’allonger la récession et d’en augmenter l’ampleur. Tout ça pour créer l’impression qu’on fait quelque chose.

Seuls les entreprises privées, les principaux boucs émissaires de l’interventionnisme bien intentionné, osent lever la voix. Un sondage mené auprès des membres du Conseil du patronat du Québec (CPQ) révèle qu’ils souhaitent que les gouvernements, tant provincial que fédéral, fassent du contrôle des dépenses publiques leur plus importante priorité en 2009.



Sondage CPQ

Malheureusement, il est peu probable qu’ils soient entendus. Ils ne font pas le poids devant la multitude de mains tendues. De plus, les « faiseurs d’opinion » préconisent l’intervention de l’État et discréditent ceux qui préconisent la prudence. Dans un tel contexte, les politiciens ont carte blanche pour dépenser sans compter.

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