Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

07 novembre, 2009

Éducation financière

L’AMF prend les grands moyens pour demander aux Québécois d’être des investisseurs responsables. Une campagne de publicité d’un million, ayant pour thème « Avant d’investir, investiguez » a été lancée pour inciter les gens à la prudence.

Bravo!

Je ne peux que souscrire à l’initiative de l’AMF. Malheureusement, c’est bien peu et probablement inutile dans une société qui n’a aucune notion préalable d’économie et de finance. C’est bien beau de nous demander d’être alerte, mais encore faut-il être capable de différencier la réalité et de la pensée magique.

Cela s’apprend dès l’école primaire. Mais au Québec, les grands manitous du ministère de l’Éducation ont jugé qu’il était inutile de transmettre de telles notions aux Québécois.

Alors, plutôt que de gaspiller un million en publicité, il aurait été préférable d’embaucher des lobbyistes pour convaincre le MÉQ d’inclure des cours de finance et d’économie dans le curriculum des élèves québécois comme cela se fait dans la plupart des pays développés.
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L’AMF lance une campagne de sensibilisation
Mise à jour : 05/11/2009

(Presse canadienne) - L'Autorité des marchés financiers lance une campagne de sensibilisation contre la fraude avec le visage d'une vedette de la télé qui a perdu des centaines de milliers de dollars dans un tel contexte: Guy Mongrain.
La campagne de sensibilisation à la radio, à la télévision et dans les médias écrits débutera lundi prochain, sous le thème «Avant d'investir, investiguez». Un million de dollars y a été investi, pour inciter les gens à la prudence avant d'investir.
L'animateur de télévision et de radio Guy Mongrain prête son visage à cette campagne, lui qui a perdu 300 000 $, il y a quelques années, lorsque celui qu'il croyait être un ami et un voisin, l'a fraudé. L'homme était planificateur financier, pourtant inscrit en règle auprès des autorités. Il a depuis fait face à la justice et a été condamné à quatre ans d'emprisonnement. Lui et M. Mongrain étaient amis, faisaient des activités sportives ensemble, se rendaient mutuellement visite. L'homme l'a peu à peu convaincu d'investir dans des placements variés, adossés à des immeubles, des hypothèques.
Les rendements étaient là au départ, les communications aussi. Puis les contacts se sont espacés, relate M. Mongrain. En 1992-93, il a appris que son argent avait disparu, comme celui des 102 autres personnes que le planificateur financier avait convaincues d'investir. «J'avais confiance.

J'avais une confiance absolue. Ça ne se pouvait pas qu'un gars que je connaissais comme ça vienne fouiller dans mes poches de cette façon-là», lance aujourd'hui un Guy Mongrain désillusionné, mais qui a su se refaire financièrement. Il souligne que cela n'a pas été le cas pour tous.
Conseils
L'Autorité des marchés financiers rappelle à tous une série de consignes de prudence; d'abord vérifier si le soi-disant conseiller est inscrit auprès de l'autorité. Ensuite, l'organisme de réglementation conseille de ne pas croire quelqu'un qui dit posséder des informations privilégiées sur un investissement intéressant, en vous pressant d'investir rapidement pour ne pas rater une occasion en or.
Le président-directeur général de l'Autorité des marchés financiers, Jean St-Gelais, avise aussi de ne jamais faire de chèque personnel dans un tel contexte et de chercher une seconde opinion avant de décider ou non d'investir. Il rappelle également de ne pas croire les promesses de rendement de 15 % et plus. C'est irréaliste dans le contexte actuel.
Il conseille aussi de ne jamais se contenter de renseignements sur Internet seulement et de ne jamais investir sur promesse de voir éventuellement un prospectus détaillé. «Par la diffusion de cette campagne, nous voulons que les investisseurs développent de nouveaux réflexes afin d'investir de façon éclairée et ainsi se prémunir contre la fraude», a expliqué M. St-Gelais.

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