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Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

06 mai, 2010

Mots et expressions à bannir

Le mot « consensus » est probablement le mot le plus galvaudé par les politiciens et les groupes d’intérêt. À peu près tous les communiqués de presse émanant de ces groupes affirment que leurs propositions font consensus auprès des intervenants quand ce n’est pas auprès de l’ensemble de la population.

La ministre Lyne Beauchamps affirme qu’il y a consensus chez les entreprises pour augmenter la redevance de la collecte sélective de 50 % à 100%; le CRE Montréal affirme qu’il existe un consensus chez les Montréalais pour limiter la circulation des véhicules dans l’échangeur Turcot; le pape de l’écologie, Steven Guilbault, affirme à tout bout de champs qu’il y a consensus pour bannir les gaz à effet de serre; etc.
Selon Wikipédia, un consensus est un accord général (tacite ou manifeste) parmi les membres d'un groupe, pouvant permettre de prendre une décision sans vote préalable. Bien que le consensus désigne un accord unanime (ou plutôt, l'absence d'opposition), l'usage récent en fait parfois l'opinion ou le sentiment d'une forte majorité. Le consensus comme méthodologie de prise de décision cherche à mettre l'accent sur la validité de l'opinion de chaque participant et se refuse à entériner un choix qui n'aurait pas au moins l'accord de tous.
Si l’on s’en tient à cette définition, les consensus sont rares, voire quasi inexistants. C’est à croire que les politiciens, les syndicats et les groupes d’intérêt de tout acabit prennent leurs désirs pour des réalités.

La signification des mots et expressions qu’ils utilisent pour berner la population, sont à des années lumières de la réalité.

Voici quelques exemples de mots et d’expressions utilisés abusivement et leur vraie signification :

Il y a consensus - « Ceux qui ne pensent pas comme moi sont des cons » ;

C’est un projet de société - « J’ai un beau projet, donc les contribuables doivent le financer » ;

C’est une question de santé et de sécurité publique - « Je ne sais pas vraiment de quoi je parle, mais c’est une question de survie pour les Québécois » ;

C’est une valeur québécoise – « Il n’est pas questions d’abandonner aucun de mes privilèges » ;

C’est un bien commun – « Si je ne peux pas en avoir, il faut l’enlever à ceux qui en ont » ;

C’est du domaine public – « Tout le monde doit avoir le même service pourri »;

Etc.

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