Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

05 juin, 2010

Pourquoi existe-t-il un marché parallèle, communément appelé « marché noir »?

Simplement parce que l’interventionnisme de l’État a perverti le libre marché au point où il devient rentable, voire nécessaire, de contourner les lois et règlements pour demeurer libre et parfois même pour survivre.

Dans le but exprès de discréditer ceux et celles qui utilisent les voies du marché parallèle pour acheter les produits et services dont ils ont besoins ou pour vendre ceux qu’ils produisent, les interventionnistes ont péjorativement qualifié ce marché de « noir ». Pourtant, ce marché est tout à fait légitime, sinon légal (1).

Si les gouvernements se limitaient à assurer la sécurité des individus et à protéger la propriété privée, le libre marché fonctionnerait de manière optimale. Dans ce cas, l’intervention des autorités serait limitée au cas d’abus et de malhonnêteté ce qui réduirait grandement le besoin de lois et règlements pour encadrer le marché. Ainsi, les entrepreneurs, à la recherche de moyens pour améliorer leur offre de service, auraient les coudées franches pour innover sans cesse pour satisfaire les besoins des consommateurs.

Lorsque le gouvernement intervient en taxant et règlementant à outrance ou en déclarant illégal les activités du libre marché, il biaise les relations normales entre acheteurs et vendeurs. Contrairement à ce qu’on veut laisser croire à la population, dans la plupart des cas, le but de l’interventionnisme est de contrôler le comportement des individus en tant que producteurs et consommateurs et non de protéger les individus. En d’autres termes, les lois et règlements visent à les empêcher d’agir librement. En réaction, les acheteurs et vendeurs, dans un effort pour recouvrer leur liberté, cherchent naturellement les moyens de contourner les embûches imposés par les gouvernements.

De plus, en contraignant les activités du libre marché ou en les rendant illégales le gouvernement doit se donner les moyens de policer ces activités et de sévir le cas échéant. Ainsi, les revenus gouvernementaux alloués à la coercition, lesquels représentent une partie importante du budget, ne sont plus disponibles pour financer les seules activités utiles d’un gouvernement, celles d’assurer la sécurité et la protection des individus.

(1) Pour une discussion plus approfondie du marché parallèle au Québec je vous suggère de consulter le texte du QL « L’évasion fiscale est-elle morale ».

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