Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

07 juillet, 2010

Les problèmes du système de santé sont-ils insolubles?

Le témoignage de la Dre Hélène Boyer est un bel exemple de l’incapacité d’un monopole public à résoudre les problèmes les plus simples.

Au Groupe de médecine familiale Saint-Louis-du-Parc, où pratique la Dre Boyer, il y a 12 médecins généralistes, mais seulement 0,8 personne de soutien par médecin alors qu’il en faudrait 4. La Dre Boyer
déclare :

Imaginez un pilote (en l'occurrence le médecin) qui transporte 600 passagers sans autre équipage qu'un chef de cabine (mon infirmière), qui navigue sans instruments?! (car je n'ai aucun dossier informatisé, aucun résultat de laboratoire informatisé et aucune liste de médicaments informatisée) et qui fait deux vols par jour, car j'ai la responsabilité de plus de 1400 patients?!
…….
Pendant ce temps, dans les multiples tours de contrôle (CSSS, agences de santé, RAMQ et ministère), on a des secrétaires et on est informatisé. À la tour de contrôle, on tient à me rassurer. On me dit que je suis une priorité, qu'on va former d'autres pilotes, mais qu'en attendant, ce serait quand même bien si je pouvais m'occuper des autres passagers sur la liste d'attente.

Voilà bien le genre de problèmes relativement simples qu’une entreprise privée résout quotidiennement, mais qui sont insolubles dans un monopole public. Je dis bien insoluble, car s’il y avait une solution, on l’aurait certainement trouvé puisque ces problèmes existent depuis plus de vingt ans.

Pourquoi sont-ils insolubles?

Parce que dans un monopole public, malgré tous les discours qui prétendent le contraire, les impératifs politiques, syndicaux et corporatistes auront toujours priorité sur l’efficacité et le service aux patients. C’est la nature même d’un monopole public.

À moins d’éliminer les carcans bureaucratiques et d’introduire une saine concurrence du privé, le système de santé (comme celui de l’éducation d’ailleurs) demeurera inefficace et de piètre qualité. Toutes les autres avenues ont été essayées sans succès, alors pourquoi persister à se frapper la tête sur le mur?

1 commentaire:

Tym_Machine a dit...

''Toutes les autres avenues ont été essayées sans succès, alors pourquoi persister à se frapper la tête sur le mur.''

Comme Mario Dumont disait: ''continuer à mettre de l'argent dans ce qui ne marche pas''

C'est Einstein qui disait que la stupidité c'était d'essayer quelque chose 'over and over again' et s'attendre à des résultats différents à chaque fois.