Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

18 août, 2010

Le droit de propriété, un droit menacé

Dans son texte du 10 août, Kanesatake - Le provocateur (http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/294053/kanesatake-le-provocateur), Jean-Robert Sansfaçon accuse M. Ducharme, propriétaire des terrains convoités par les Mohawks, d’incompétence et de malhonnêteté.

On se calme!

Le conseil de bande de Kanesatake et le conseil de la ville d’Oka coopèrent pour confisquer les propriétés de M. Ducharme et selon Jean-Robert Sansfaçon, il devrait les remercier plutôt que de se défendre.

M. Ducharme est la victime dans ce dossier. De plus, il doit se défendre à ses propres frais, alors que le conseil de bande et le conseil municipal gaspillent les fonds publics pour lui confisquer ses terrains légalement acquis.

Il est ahurissant de constater jusqu’où les intellectuels pro-interventionnistes sont prêts à s’abaisser pour dénoncer le libre marché et les entrepreneurs.

Cette anecdote est typique de l’attitude des intellectuels québécois « gauchissants ». Tous les prétextes sont bons pour dénoncer le libre marché et la propriété privée.

Pourtant, le concept de propriété doit être défendu à tout prix, car il est garant de nos libertés :

« Une société qui ne connaîtrait pas les institutions de la propriété privée se condamnerait à ne jamais savoir ce qu’être libre veut dire. » --- Lord Acton

« De tous les droits qui définissent la liberté de l'homme moderne, le droit de propriété est celui qui figure de la manière la plus constante dans tous les grands documents qui ont marqué l'émancipation des peuples occidentaux. » --- Gottfried Dietze
La liberté est un droit naturel qui requiert la reconnaissance du droit de propriété.

La liberté individuelle se décompose en quatre grandes catégories : la liberté de circuler, la liberté d'expression et d'opinion, la liberté du culte et la liberté de propriété.

La liberté de propriété inclut la liberté du commerce et de l'industrie : la liberté d'exercer la profession ou l'activité de son choix, la liberté d'établissement et de gestion, le droit de choisir librement ses clients et ses fournisseurs, de cesser librement son activité, la liberté de fixer ses prix, etc.

Au Québec on est prompt à défendre toutes les libertés sauf la liberté de propriété. On semble incapable de comprendre qu’en détruisant celle-ci on détruit les fondations qui supportent toutes les autres libertés et qu’un jour tout l’édifice démocratique s’effondrera.

Nous sommes déjà des demi-esclaves (on travaille six mois par année pour le gouvernement), d’accord relativement bien traités, mais demi-esclaves quand même. Au rythme auquel les notions de bien commun et de projet de société, promues par les groupes d’intérêt et les intellectuels de la gogauche, vident de tout son sens le concept de propriété, nous serons tous des esclaves à plein temps dans une génération ou deux.

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