Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 avril, 2014

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Alors que le taux de chômage est sous les 7% en Angleterre, il se maintient au-dessus de 10 % en France.

Pourquoi?

La dernière crise économique et financière a eu le mérite d’identifier clairement les gouvernements qui vivent au-dessus de leur moyen, c’est-à-dire la plupart des gouvernements occidentaux. Certains, comme l’Angleterre et l’Irlande, ont rapidement réduit les dépenses pour rééquilibrer leur budget. Les banques en ont obligé d’autres, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, à réduire leur train de vie. Enfin, certains dont la France et le Québec, adepte incorrigible de la théorie économique keynésienne, pour ne pas dire adepte de la pensée magique, ont augmenté les dépenses.

Les résultats parlent d’eux-mêmes. Les premiers ont évité le pire et sont aux portes d’une reprise économique durable. Les deuxièmes ont perdu le contrôle de leur économie aux mains des banquiers. L’expérience fut traumatisante et le chômage a atteint des taux dépassant parfois 25%. Mais le remède sauva le patient et ils sont en voie de reprendre le contrôle de leur économie. Enfin, les derniers, dont la France, végètent dans le peloton de queue des pays de l’OCDE.

Le Québec a été épargné grâce à la bonne performance de l’économie canadienne et à la péréquation. Mais nous avons atteint le mur. À moins de résolument réduire nos dépenses pour équilibrer le budget, les banquiers nous pousserons dans le cercle vicieux des gouvernements irresponsables : décote des agences de cotation, augmentation des taux d’intérêt, augmentation des déficits budgétaires, réductions des dépenses, et on recommence.

Nul ne peut prédire à quelle profondeur nous trouverons le plancher qui nous permettra de rebondir. Pourquoi prendre le risque?


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