Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

23 juin, 2014

Logement : qui veut faire l'ange fait la bête

L'angélisme est un défaut de lucidité dû à une incapacité à comprendre le réel. C’est le refus d’accepter que la poursuite de l’utopie empêche l’atteinte de l’excellence. Ce sont les bons sentiments poussés à l'extrême. L'angélisme peut être aussi bien ridicule que tyrannique.

Au nom d'un idéal, l’angélique impose des solutions contraires aux objectifs qu’il poursuit. Les socialistes de tout temps à travers le monde sont particulièrement enclins à l’angélisme.


Les ravages de l’angélisme sont présents partout autour de nous. Par exemple, la Régie du logement a été créée dans le but de protéger les locataires des abus des propriétaires. Dans un excès d’angélisme, le législateur a fait fuir les investisseurs. Le résultat : le parc locatif diminue, les logements se détériorent et les prix augmentent. (Voir La régie du logement : utile ou nuisible?)

Les politiciens français comme les politiciens québécois souffrent d'angélisme. Le désastre prévisible se confirme, en voulant les encadrer, la loi Duflot fait monter les prix et la pénurie de logements locatifs, les investisseurs dans le locatif vont ailleurs, les propriétaires arrêtent de louer, les locataires sont donc les premiers pénalisés.

Assar Lindbeck disait que le contrôle des loyers est le meilleur moyen avec les bombardements pour détruire un centre-ville.


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